À 89 ans, il figure dans le top 3 des hommes les plus riches du monde. Je vous propose de découvrir 17 anecdotes sur Warren Buffett, qui montrent à quel point il a mené une vie hors du commun.
Car comme vous avez pu le voir dans le résumé de sa biographie officielle, celui que l’on surnomme l’oracle d’Omaha a une histoire extraordinaire et une personnalité très singulière.
1. Comment se faire des amis
Brillant pour son âge mais immature émotionnellement, Warren a souvent eu des difficultés à s’insérer dans un groupe, même en ayant toujours eu un ou deux amis très proches, qui étaient aussi ses partenaires d’affaire.
Il tomba un jour sur le livre « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie, et décida de tester de manière scientifique les principes qui étaient énoncés. C’est ainsi qu’il apprit peu à peu comment charmer les gens.
Plus tard, il participa aux cours d’expression orale de Dale Carnegie, dans le but de séduire tant les filles que les adultes qu’il cherchait à impressionner avec ses connaissances.
Ces bons principes et l’entrainement oral le changèrent et il devint très sociable pour les affaires, n’hésitant pas à rencontrer les dirigeants des entreprises dont il voulait acheter les actions.
2. Un homme d’affaire précoce
Alors enfant, il avait calculé qu’il pouvait assurément devenir millionnaire avant ses 35 ans grâce à ses revenus, au réinvestissement des bénéfices et à l’intérêt composé.
Il atteint finalement son objectif avec 5 ans d’avance, à seulement 30 ans.
Adolescent, il avait déjà 3 entreprises fonctionnelles : revente de balles de golf usagées, distribution de journaux et location de flippers.
Il remplit sa première déclaration d’impôt à 14 ans, en prenant bien soin de déduire sa montre et son vélo comme frais professionnels… L’honnêteté guida cependant le reste de sa carrière.
Au lycée, il était connu pour être déjà un businessman et beaucoup voulaient faire affaire avec lui.
3. Un homme économe
Lorsqu’il vivait à New York, Warren négociait le prix d’achat des journaux financiers dépassés en date.
Il acquit la réputation d’être quelque peu avare et de faire dormir sa fille dans un tiroir plutôt que de lui acheter un berceau. Cela fait cependant partie des anecdotes sur Warren Buffett qui ne sont pas vérifiées.
Lors de ses nombreux aller-retours à New-York, il avait pris l’habitude de se faire loger gratuitement chez la mère de l’un de ses amis, pour éviter d’avoir à payer l’hôtel.
Lorsqu’il quitta Graham-Newman et New York pour retourner à Omaha où il fonda son propre fonds, Buffett Associates Ltd., il loua avec sa femme Susie une petite maison.
Warren refusa pendant un certain temps d’acheter, mais l’arrivée de leur troisième enfant les contraint à déménager, et il finit par débourser 31 500 $, soit une faible part de son patrimoine, pour devenir enfin propriétaire.
Il ne le fit pas de bon cœur en songeant à la somme qu’il aurait pu générer en faisant travailler ces 31 500 $ sur plusieurs années.
Toutefois, il vit encore aujourd’hui dans cette même maison, très modeste par rapport à son patrimoine.
4. Une lune de miel bien choisie
Warren et sa femme Susie se sont mariés en 1952, le jour où le Missouri entra en crue et menaça la ville d’Omaha. Membre de la garde nationale, Warren aurait du être réquisitionné pour construire des digues en sacs de sable.
Très peu enclin au travail manuel, il fut heureux de recevoir l’autorisation du chef de la garde pour aller se marier et partir en lune de miel.
Ainsi, pendant que ses amis pataugeaient dans la boue au milieu des serpents en portant des sacs de sable, Warren visitait le Grand Canyon et Las Vegas avec sa femme, en jeunes mariés.
5. Retraité à 26 ans
Lorsque Benjamin Graham, son mentor avec qui il travaillait à New York, prit sa retraite, il lui proposa de devenir associé à sa place. Warren refusa de lui succéder, et quitta Graham-Newman. Son mentor qu’il admirait tant parti, il ne voyait pas de raison de rester.
Il avait alors 26 ans et ses investissements lui avaient rapporté 174 000 $. Il calcula qu’en vivant avec 12 000 $ par an (dont 175 $ par mois de loyer), son capital pourrait assumer les dépenses de sa famille (avec Susie et leurs deux enfants) tout en continuant à croître.
Mais Warren ne prit pas véritablement sa retraite. Cela signifiait simplement pour lui qu’il n’avait plus besoin de chercher un emploi, et qu’il pouvait désormais faire ce qu’il aimait : investir pour lui, pour sa famille et pour ses amis.
Il retourna alors à Omaha pour fonder sa propre société de gestion.
6. La chambre des dollars
Susie adorait la décoration. Après avoir acheté leur maison d’Omaha à la fin des années 50, Susie décora le bureau de Warren avec du papier peint à motifs qui représentaient des dollars.
C’est dans ce petit bureau à côté de leur chambre, entouré de dollars, que Warren passait la journée, achetant des actions pour ses sociétés de gestion et pour lui-même.
7. Investissement par la valeur
Le mentor de Warren Buffett, Benjamin Graham, a popularisé l’investissement par la valeur, notamment à travers son livre « l’Investisseur intelligent ».
Son approche consistait à rechercher de petites entreprises sous-évaluées par rapport à leur valeur intrinsèque, qui correspondait au montant obtenu si l’on devait liquider tous les biens de l’entreprise.
La plupart des entreprises sous-cotées étaient petites, et Graham devait multiplier les opérations de ce type.
Buffett, qui était fasciné par Graham, commença à investir de la même manière alors qu’il travaillait pour son mentor.
Plus tard, Charlie Munger, son futur associé, a eu une influence considérable sur sa façon d’investir. Ce dernier investissait davantage dans les grandes entreprises, en prenant en compte leurs qualités fondamentales (management, base de clients, bonnes conditions de production).
Warren, dont le fonds d’investissement grossissait de manière exponentielle, commença donc à s’intéresser à des entreprises plus grandes, dans lesquelles il pouvait investir plus d’argent.
Il prit aussi l’habitude de concentrer ses investissements dans quelques titres, épluchés avec un tel sens du détail qu’il pouvait estimer et anticiper de façon hautement probable une évolution heureuse.
Warren passa ainsi d’un investissement diversifié dans de petites entreprises, à un investissement concentré dans les grandes.
8. Fast-Food
Warren Buffett n’est pas un grand adepte d’une alimentation variée et équilibrée. Il apprécie de manger invariablement la même chose : de la viande avec des patates.
Il fuit les légumes et les fruits, et apprécie beaucoup hamburgers et spaghettis, ainsi que d’avoir des bouteilles fraiches de Coca au frigo.
Prendre son déjeuner dans un McDonald’s en se rendant à son bureau fait partie de ses habitudes.
Ses habitudes alimentaires n’ont jamais évolué, bien qu’il ait souvent fréquenté la haute société de Washington et ses diners mondains à neuf services.
Son idée d’un festin, c’est un demi pot de glace aux pépites de chocolat.
Lors de son cinquantième anniversaire, sa femme Susie lui commanda un gâteau en forme de canettes de Pepsi-Cola, alors sa boisson préférée.
En 1987, après avoir commencé à investir dans Coca-Cola, il passa du Pepsi-sirop de cerise au Cherry Coke.
Une nourriture variée était pour lui très problématique. Il fut invité un jour par Akio Morita, président de Sony, à manger des sushis japonais. Il fut incapable d’avaler la moindre bouchée.
Son régime alimentaire particulier n’eut aucun impact sur son corps avant ses 69 ans, où il affronta un premier calcul rénal et un polype dans l’intestin.
9. Gériatrie et entreprises technologiques
À la fin des années 60, Warren Buffett n’avait pas encore 40 ans, mais se considérait comme faisant partie, philosophiquement parlant, du service « gériatrie » des investisseurs.
Beaucoup de fonds d’investissement voyait le jour à cette époque, et ils s’engouffraient souvent dans les promesses des entreprises de nouvelles technologies, comme IBM ou Intel.
Warren s’est toujours tenu loin des nouvelles technologies, dont il jugeait l’avenir incertain et la marge de sécurité insuffisante. Pour lui, les entreprises d’assurance, de timbres-poste ou de supermarchés étaient beaucoup plus prévisibles.
Le choix de toujours agir selon le facteur « marge de sécurité » le priva pourtant de l’une des plus grandes opportunités d’investissement de sa vie, avec Intel.
À la fin des années 90, il fut également raillé pour avoir acheté un assureur et une compagnie d’électricité, tandis que les sociétés technologiques et le NASDAQ étaient en plein boom.
La presse financière le compara à un vieil homme dépassé. Pourtant, l’envolée des valeurs technologique s’avéra être une bulle (la bulle Internet).
Au-delà du fait que Buffett n’aimait pas les entreprises technologiques, il estimait qu’elles étaient largement surévaluées, et que les poussées de spéculation finissaient toujours pas être corrigées.
L’explosion de la bulle internet ne lui a pas donné tord.
10. Warren Buffett et Berkshire Hathaway, la plus fameuse des anecdotes
Berkshire Hathaway était à l’origine une simple entreprise textile figurant dans son fonds d’investissement, le Buffett Partnership Ltd.
Warren l’avait acheté car elle était largement sous-évaluée, mais le textile ne l’intéressait pas et il souhaitait seulement la revendre avec un profit.
Il passa un accord de vente avec Seabury Stanton, le président de Berkshire, qui cherchait à racheter ses propres actions, pour un prix convenu de 11,5 $ par action. Pourtant, Stanton réalisa son OPA (Offre Public d’Achat) au prix de 11,375 $ par action.
Il cherchait manifestement à resquiller sur le dos de Warren, ce qui mis ce dernier en colère. De vendeur, Warren devient acheteur et acquit des actions Berkshire jusqu’à posséder 49 % de l’entreprise.
Il put ainsi laver l’affront et se débarrasser de Stanton. Si le président de Berkshire n’avait pas essayé de le tromper, il n’y aurait probablement jamais eu d’histoire Berkshire Hathaway – Buffett.
Au fur et à mesure, Buffett fit absorber par Berkshire ses différentes acquisitions et l’entreprise grossit en possédant de plus en plus de parts dans diverses entreprises.
Berkshire grossit jusqu’à devenir l’entité de base de l’empire Buffett. L’action Berkshire Hathaway valait initialement 7,5 $.
En 1991, l’action valait 8 000 $. Warren refusait pourtant de la fractionner. Son cours avait progressé de 23 % par an en moyenne en l’espace de 26 ans.
Certains gestionnaires voulurent alors imiter Berkshire en achetant les mêmes actions que détenait l’entreprise. Conjugué au fait que l’action Berkshire devenait, du fait de son prix, inaccessible pour le commun des mortels, Buffett créa une seconde classe d’actions Berkshire : la classe B, pour « baby ».
Ces actions B valait 1/30 des actions A, soit autour de 1 000 $ au moment de leur création.
L’action BRK.A (Berkshire classe A) dépassa les 50 000 $ en 1998, puis les 100 000 $ en 2006.
L’action s’échange actuellement à plus de 600 000 $.
Fait singulier, Warren Buffett n’a jamais versé de dividendes à ses actionnaires. Pour lui, la croissance du cours de l’action était bien suffisant, et il préférait réinvestir lui-même les bénéfices.
Chaque année, l’assemblée générale de Berkshire attire des dizaines de milliers de personnes, qui viennent écouter et poser des questions à Buffett et Munger son partenaire et second actionnaire du conglomérat Berkshire.
De nombreux stands permettent aux filiales de Berkshire de présenter et vendre leurs produits phares (qui vont des mobiles home aux simples bonbons).
11. Le poids des gens
Warren Buffett est littéralement obsédé par le poids des gens. Si cela avait été possible, il aurait demandé à toute personne qu’il connaissait de pouvoir la peser.
Son obsession était telle qu’il était prêt à payer sa femme et ses enfants afin qu’ils ne dépassent pas un certain poids.
Il passa ainsi un accord avec sa fille Susie Jr. selon lequel, si elle perdait un certain nombre de kilos, elle pourrait s’acheter autant de vêtements qu’elle voudrait, quel qu’en soit le prix. Si elle regagnait ses kilos perdus, elle devrait rembourser son père pour ses achats.
De même pour son fils Howie qui ne devait pas peser plus de 90 kg, au risque de devoir augmenter de 4 % la somme des recettes de sa ferme à envoyer à son père, qui possédait la ferme.
12. Le joueur de bridge
Warren Buffett est depuis longtemps un amateur de bridge.
Il commença a y jouer plus intensément dans les années 90, et en particulier avec ses amis sur internet.
Grâce ses relations, il rencontra la double championne du monde de bridge, Sharon Osberg, qui le fit énormément progresser. Il eut rapidement l’opportunité de s’inscrire aux championnats du monde à Albuquerque.
Bien que de niveau inférieur à ses concurrents, il se focalisa sur les parties avec une telle intensité qu’il arriva en finale avec Osberg.
Mais, épuisé de s’être concentré aussi fortement sans pouvoir prendre de pauses suffisantes entre les parties, il se déclara incapable de jouer la finale.
On aurait dit qu’il venait de courir un marathon.
Il parti en prétextant un problème majeur qui requerrait sa présence, ce qui fait scandale au près de la fédération internationale. Aucun joueur n’avait jamais abandonné en finale.
13. Une réputation à tenir et l’amour des flatteries
Buffett a toujours placé sa réputation au-dessus de tout. Il a toujours tout fait pour éviter de se faire détester, ou que sa réputation ne soit ternie.
À la fin des années 90, lorsque l’une de ses sociétés, Salomon Brothers, fut accusée de fraude par la SEC (Securities and Exchange Commission), en tant qu’actionnaire numéro un, sa réputation risquait d’être détruite.
Il choisi d’assumer le rôle de PDG par intérim, et montra patte blanche auprès de la justice en ne trouvant aucune excuse aux dirigeants qui avaient couvert la fraude.
Il prit des mesures drastiques qui le rendirent très impopulaire parmi ses employés, afin de sauver l’entreprise, mais aussi sa réputation auprès de Wall Street et du grand public.
Buffett a également toujours montré une grande sensibilité aux lettres de ses admirateurs, qu’elles proviennent d’étudiants, de prisonniers, ou même de stars du porno.
Il a toujours eu le même plaisir à être le héros de quelqu’un, même à 70 ans passés.
Un jour, une femme venue du Japon pour obtenir un autographe se présenta devant son bureau. Une fois devant lui, elle se prosterna, puis eu une sorte de crise provoquée par la seule présence de son héros.
Buffett admit qu’il aurait bien eu envie qu’on la réinvite afin qu’elle se prosterne à nouveau (difficile de dire si c’était uniquement une boutade).
14. Warren Buffett et Charlie Munger : de nombreuses anecdotes sur les frères jumeaux
Warren Buffett est souvent associé avec Charlie Munger, qui est non seulement son partenaire de business, mais aussi presque un frère jumeau, tellement les deux se ressemblent.
Ils ont la même allure maladroite, le même genre de costumes, des lunettes et le teint des hommes qui passent trop de temps enfermés à lire et qui ne font ni sport, ni activité extérieure (à part du golf).
Ils ont également la même vision du business, le même besoin de prêcher et de partager des leçons dans des discours.
Les deux partenaires ont acheté un grand nombre d’entreprises ensemble, à travers Berkshire Hathaway, dont Munger est actionnaire minoritaire derrière Buffett.
Leur rencontre remonte à 1959, lors d’un diner pendant lequel leurs esprits sont rentrés en fusion.
Depuis lors, ils poursuivent une conversation ininterrompue. Finalement, l’un devinant ce que l’autre pensait, ils cessèrent de parler et continuèrent par télépathie.
Aujourd’hui encore, ils montent ensemble sur l’estrade lors de la réunion annuelle des actionnaires de Berkshire Hathaway.
15. Un enseignant infatigable
Bien que très timide dans sa jeunesse, Warren Buffett a toujours eu besoin d’enseigner ce qu’il savait aux autres, dans son domaine à lui : la bourse.
Que ce soit en donnant des conseils boursiers à ses professeurs de lycée, à ses camarades de classe, dans des cours du soir à l’université, ou plus tard lors de cocktails ou de dîners, il ne pouvait pas s’empêcher de parler.
Il continua ensuite lors des nombreuses réunions d’actionnaires auxquelles il participa : celle de Berkshire, les réunions du Buffett Groupe avec des amis de longue date, celles du rassemblement annuel de personnalités importantes à Sun Valley, et auprès d’étudiants dans différentes universités.
Tant qu’il pourrait apprendre quelque chose à quelqu’un, Buffett ne cesserait jamais de parler.
16. La carte de score intérieure
Howard Buffett, le père de Warren, lui a appris à penser et agir en établissant ce qu’il appelait sa propre carte de score intérieure.
Cette carte de score intérieure est une sorte de clé de voûte des principes moraux (comme l’honnêteté) ou financiers (avoir toujours une marge de sécurité).
Elle s’oppose à la carte de score extérieure, qui désigne le fait d’agir en fonction de ce que les gens pourront bien penser de vous.
Pour comprendre le comportement des gens, il faut se demander s’ils ont une carte de score intérieure ou une carte de score extérieure.
Warren Buffett (extrait de sa biographie)
En pratique, la carte de score intérieure consiste à privilégier son propre code de conduite, sans tenir compte de ce que tout le monde pourra en penser.
Mon père, lui, avait une carte à 100 % intérieure. (…) Il se fichait de ce que les gens pensaient de lui. Mon père m’a appris comment la vie doit être vécue. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme lui.
Warren Buffett (extrait de sa biographie)
Howard Buffett a d’abord réussi en politique (il a été élu au Congrès), avant de finir marginalisé au sein de son propre parti (le parti Républicain), incapable de faire le moindre compromis avec son code de conduite.
Tout au long de sa vie, Warren a essayé de conjuguer sa carte de score intérieure avec le désir d’être aimé, admiré et reconnu tant par son entourage que par l’Amérique entière, ainsi que d’éviter tout conflit potentiel.
17. Wall Street, je t’aime moi non plus
Warren Buffett s’est souvent tenu loin de la finance et de Wall Street. Il préférait vivre et faire grossir son entreprise depuis Omaha, dans le centre des États-Unis, loin des bruits du marché.
Pourtant, c’est lors d’une visite à Wall Street qu’il décida de gagner sa vie avec la bourse, alors qu’il était encore enfant et qu’il accompagnait son père rendant visite à un courtier.
Pour lui, une bonne entreprise de production d’électricité ou un fabricant de bonbons étaient de meilleurs investissements qu’une banque d’affaire.
Il n’aimait pas particulièrement les financiers qui faisaient de l’argent avec de l’argent, touchaient des salaires mirobolants et qu’il trouvait arrogants.
Néanmoins, attiré par l’appât du gain, il fit deux incursions dans la finance.
La première, à la fin des années 90, lorsqu’il racheta un courtier en obligations, Salomon Brothers, mais qui finit par lui causer pas mal d’ennuis (à lire dans le résumé de sa biographie).
Buffett manqua par la suite l’opportunité de racheter à bas coût Long-Term Capital Management (LTCM), un hedge fund en grande difficulté fondé par des anciens employés de Salomon.
Il considéra ce rachat avorté comme la plus grosse opportunité manquée de sa carrière.
La deuxième incursion de Buffett dans la finance fut pendant la crise des Subprimes en 2008, lors de laquelle certains actifs étaient tombés si bas qu’ils devinrent intéressants à ses yeux.
Il racheta des obligations, des produits dérivés d’obligations, ainsi que des actions préférentielles de Goldman Sachs. Fortement exposée, Berkshire perdit ainsi 14 milliards de dollars pendant la crise.
Cet excès d’avidité n’a cependant qu’à peine ébranlé Berkshire. Néanmoins, Warren a su profiter de la crise pour racheter des actifs tombés à un prix indécent, tout en prêtant les énormes montant de liquidités de son entreprise selon des taux d’intérêts dignes d’un usurier.
Qu’avez-vous pensé de ces anecdotes sur Warren Buffett ?