Investir en bourse – Quels sont les risques ?

Investir en bourse - Quels sont les risques ?

Lorsque l’on veut investir en bourse, les risques peuvent prendre des formes multiples, mais ils ne sont pas toujours là où on les attend. Certains sont sur-estimés, quand d’autres sont ignorés.

Et même s’il y a beaucoup plus de raisons d’investir que de ne pas investir, vous devez en connaître les risques.

Faisons un petit tour d’horizon des risques dont il faut avoir conscience avant d’investir en bourse.

Les risques lorsque l’on veut investir en bourse

La perte en capital

Le risque de perte en capital est le risque le plus connu. Il est simple à comprendre, et comporte deux niveaux:

  • La perte fictive en capital: si un krach boursier se produit demain et que la bourse perd 50% de sa valeur en une journée (admettons), votre portefeuille aura encaissé une perte fictive de 50%. Pourquoi fictive ? Parce que vous détenez toujours le même nombre d’actifs, ce sont simplement leur valeur qui a chuté. Tant que vous restez en position, votre perte demeure fictive.
  • La perte réelle en capital: Votre perte fictive devient réelle lorsque vous vendez des actifs qui ont perdu de la valeur: en vendant, vous encaissez la perte, vous privant au passage d’une possible remontée des cours (ou d’une plus grosse perte).

Plus la perte fictive est grande, plus l’investisseur aura tendance à vouloir encaisser sa perte, par peur de perdre encore plus. L’impact émotionnel lié à une perte est douloureux, mais l’idée d’encaisser une perte beaucoup plus importante l’est encore plus.

C’est un comportement typique observé lors des krachs boursiers, qui a aussi pour effet d’amplifier les krachs.

Un revenu inférieur au revenu prévu

Certains actifs génèrent un revenu: les actions avec les dividendes, les obligations avec les coupons, etc.

Ces revenus peuvent parfois être inférieurs à ce qui était prévu, ou à ce qu’ils étaient l’année précédente.

Une entreprise peut décider de diminuer la rémunération des actionnaires, en cas de difficultés financières, ou pour d’autres raisons invoquées par le conseil d’administration. Elle peut aussi annuler la distribution du dividende.

Un investisseur possédant un portefeuille constitué uniquement d’actions de la même entreprise et dont la stratégie est basée sur le revenu du dividende s’expose fortement à ce risque.

Une diversification dans plusieurs actions ou dans plusieurs classes d’actifs permet de diluer ce type de risque. Il est improbable que toutes les entreprises baissent ou annulent leur dividende en même temps.

Un pays ou une entreprise en difficulté peuvent se trouver dans l’incapacité de payer les intérêts de leurs obligations. Le souscripteur de l’obligation peut donc se retrouver sans aucun coupon versé. Là encore, une diversification dans différents types d’obligations ayant des niveaux différents de maturité permet de lisser le risque.

Le risque de change

Lorsque l’on acquiert des actifs côtés dans un devise étrangère, on s’expose au risque de change.

Les devises sont cotées entre elles, et leur valeur fluctue. En achetant des actions à la bourse de Londres (le LSE ou London Stock Exchange) par exemple, vous vous exposez au risque de change entre la Livre et l’Euro.

Si entre l’achat d’actions anglaises et leur revente, la Livre a été dévaluée, leur équivalent en Euro aura perdu de la valeur. Ou inversement, en cas d’appréciation de la Livre par rapport à L’Euro.

Le change est un risque, mais peut également être une manière de se protéger contre la chute de sa propre monnaie.

Posséder une partie de son patrimoine dans une autre devise (en Dollar par exemple) permet de se prémunir contre une potentielle dévaluation de l’Euro, ou contre le retour à un Franc dévalué.

C’est un scénario bien sûr très pessimiste, mais le risque de change est à considérer, d’autant plus si vous avez un gros patrimoine.

Le manque de liquidité

Le prix d’une action est fixé par la rencontre de l’offre avec la demande. Certaines actions sont dites « peu liquides », c’est-à-dire que le volume d’échange de ces actions est très réduit.

Un volume d’échanges réduit pour un titre peu avoir deux conséquences:

  • Des trous de cotations: L’évolution de la valeur d’une action peu liquide peu être saccadée, avec une succession de gaps tantôt haussiers, tantôt baissiers
  • L’impossibilité d’acheter ou de vendre un titre: supposons que vous vouliez acheter 100 actions mais qu’il n’y en ai que 30 à la vente, votre ordre d’achat ne pourra pas être exécuté, ou bien il le sera partiellement. Inversement, vous pourriez vous retrouver dans l’impossibilité de vendre vos actions

Ce type de risque est peu fréquent, mais a plus de chance d’apparaître pour les titres peu liquides, et pour les ordres d’achat/vente avec des volumes importants. Les petits investisseurs sont rarement confrontés à ce risque, mais les gros investisseurs prennent toujours en compte la liquidité d’un titre avant de penser à y investir.

Le risque de défaut

Le risque de défaut est associé à une créance. Lorsqu’une entreprise ou un état ne peut pas rembourser le capital ou payer les intérêts de la dette, il y a défaut.

Le risque de défaut existe pour les titres de créances (obligations, certificats de dépôt…)

Un système de notation permet d’évaluer le risque de défaut d’une entité. L’évaluation est effectuée par un organisme extérieur.

Les États sont évalués par les agences de notation sur leur capacité à rembourser leurs dettes et à honorer leurs intérêts. Pendants la crise de la dette des pays européens, leurs notes ont été dégradées par les agences Standard & Poor’s et Moody’s Corporation.

Chaque obligation est notée pour aider l’investisseur à évaluer ce risque (AAA, BB, …).

L’inflation

L’inflation est un risque qui se traduit par une perte de la valeur de la monnaie au fil des ans.

C’est un risque insidieux, car il n’est pas aussi brutal que la perte en capital. C’est un processus long et immuable.

L’inflation est nécessaire à la bonne santé des économies, c’est pourquoi les gouvernements essayent de la maintenir autour de 1 ou 2%/an.

En revanche pour l’investisseur, l’inflation détruit le capital avec le temps, et de manière invisible: le solde du compte d’un investissement reste le même, mais la valeur de chaque Euro ou Dollar qu’il contient diminue.

C’est pourquoi il est primordial d’investir sur des supports dont le rendement est supérieur à l’inflation. Par exemple, le Livret A ou les fonds en euros des assurances vie génèrent actuellement des rendements inférieurs à l’inflation. Ce ne sont donc pas des investissements viables.

Les taux d’intérêts

Le risque pour un investisseur est de choisir un investissement en fonction du taux d’intérêt escompté, et de se tromper dans sa prévision, ou de voir le taux de rémunération diminuer progressivement (comme avec les fonds en euros et les livrets d’épargne).

Ce risque engendre le même effet que le risque de revenu inférieur.

La variation des taux d’intérêts entraîne une variation de la valeur de certains actifs. Les obligations ont souvent une maturité de plusieurs années voir plusieurs dizaines d’années. Or, les taux d’intérêts fluctuent sur des périodes beaucoup plus courtes.

Quand les taux d’intérêts baissent, la valeur des obligations augmente en contre-partie. Inversement, quand les taux augmentent, la valeur des obligations baisse.

Le risque de manque à gagner

Il s’agit du risque de voir ses investissements produire un rendement inférieur au rendement espéré au départ. Certaines classes d’actifs peuvent afficher un rendement nul ou négatif pendant plusieurs années (comme les actions entre 2000 et 2010, ou l’or depuis 2011).

Une bonne diversification de vos actifs permettra de compenser ce risque.

Le risque de sur-estimer son appétence pour le risque

Nous avons souvent tendance à sur-estimer le niveau de risque que l’on est prêt à supporter quant on souhaite investir en bourse.

Une perte est toujours plus douce quand on l’imagine que lorsqu’on l’expérimente pour de vrai. De nombreux investisseurs en ont fait l’expérience pendant les dernières crises.

Certains experts en management de risque recommandent de diviser par deux le niveau de risque auquel on est prêt à s’exposer.

Par exemple, si vous pensez ne pas être affecté par une chute temporaire de 20% de vos actifs, en réalité, il est plus probable que votre limite émotionnelle acceptable se situe autour des 10%.

La méconnaissance des produits d’investissement

J’entends des gens dire qu’investir est risqué. C’est l’investisseur qui présente des risques et non l’investissement.

Robert Kiyosaki

S’engager dans un investissement que l’on ne comprend pas comporte davantage de risques que l’investissement en question.

Méconnaître un produit d’investissement, ou ne pas savoir exactement comment un actif peut se comporter, engendre un risque.

Pour limiter ce risque, lorsque vous faites un investissement, vous devez savoir de quel type d’actif il s’agit, et différencier les types d’actif. Si c’est un fond, vous devez connaître sa composition, son mode de gestion (fond indiciel, fond à gestion active), ses frais, ainsi que son comportement passé sur la plus longue base historique possible.

Connaître un investissement n’enlève jamais 100% des risques, mais permet de limiter leur réalisation ainsi que leur impact.

La fiscalité

Tout actif ou investissement qui génère un revenu est assujetti à l’imposition, sous une forme ou une autre.

Ne pas connaître les règles fiscales liées à vos investissements vous expose à de mauvaises surprises au moment de payer vos impôts.

Ce qui pourra avoir comme conséquences:

  • Des choix peu judicieux en rapport à votre situation
  • Un problème de trésorerie lors de l’échéance fiscale

Votre environnement

Le risque lié à votre environnement est de se laisser influencer par des sources d’informations qui sont pas forcément les meilleures ou les plus adaptés pour vous. Ces sources sont notamment:

  • Les médias: Leur objectif n’est pas tant de vous offrir un conseil avisé (si tant est qu’ils en soient capables), mais plutôt de faire de l’audience
  • Vos amis: Ils souhaitent vous donner de bons conseils, mais quelle est leur expérience réelle dans ce domaine ?
  • Votre famille: Vos proches se soucient de vous et ils ne veulent pas que vous preniez de risques. Ni que vous vous engagiez dans des investissements qu’ils ne comprennent pas.

Quel que soit le domaine dans lequel vous investissez, il y aura toujours des personnes pour chercher à vous influencer, à partir de ce qu’elles pensent être bien pour vous.

Toutes ces sources d’information et ces conseils ne sont pas forcément bons à prendre. Vous seul connaissez parfaitement votre situation, vos objectifs et les moyens de les atteindre.

Le plus gros risque: ne pas en prendre

Nous avons vu que l’on pouvait rencontrer de nombreux risques en investissant. Certains de ces risques sont interdépendants.

Cependant, chacun de ces risques peut être maîtrisé. Ils ne doivent pas servir d’excuse pour ne pas investir. Car le plus gros risque est de ne rien faire. Pour obtenir un rendement, nous devons forcément nous exposer à certains risques.

Si l’on ne prend aucun risque, cela veut dire que notre argent ne rapporte rien et qu’il se fait grignoter peu à peu par l’inflation. C’est la concrétisation d’un risque à la fois plus insidieux et plus dévastateur que tous les autres risques que l’on rencontre en lorsque l’on commence à investir en bourse.

Ne vouloir prendre aucun risque revient donc à s’exposer au risque le plus important.

C’est quand même ironique, non ?

Un parallèle avec l’immobilier

On retrouve souvent les mêmes types de risques dans l’investissement immobilier:

  • La perte en capital: Revente d’un bien dont la valeur a diminué
  • Le revenu inférieur: Baisse du loyer ou vacance locative d’un bien loué
  • Le risque de change: L’achat d’un bien à l’étranger et dans une autre devise expose au risque de change
  • Le manque de liquidité: L’impossibilité de trouver un acheteur pour un bien que l’on souhaite vendre, ou de se positionner sur un bien du fait d’un trop grand nombre d’acheteurs potentiels
  • Le risque de défaut: Lorsqu’un prêt immobilier ne peut pas être remboursé, ou que les mensualités ne sont plus honorées
  • L’inflation: L’inflation des loyers est à la fois un risque pour le locataire, et une opportunité pour le propriétaire. En revanche, la valeur des biens immobiliers a tendance à suivre l’inflation. L’immobilier est donc souvent considéré comme une protection contre l’inflation
  • Le risque de taux d’intérêts: Le risque est de souscrire à un prêt immobilier à taux variables, et de voir les taux augmenter jusqu’à un niveau qui place l’emprunteur en difficulté. C’est ce qui s’est passé en 2008 aux États-unis lors de la crise des Subprimes, liée à l’effondrement de la bulle immobilière (initiée par la facilitation de l’accès aux crédits à taux variables)
  • Le manque à gagner: Ce risque est lié à une mauvaise évaluation de certaines charges, ou à une anticipation trop optimiste du taux d’occupation
  • Méconnaître son investissement: Ne pas se soucier de l’état de la toiture, du réseau électrique, de la demande locative de la ville dans laquelle vous investissez, ou encore du mode d’exploitation du bien sont autant d’exemples qui sont des facteurs de risque liés à un manque de connaissance
  • La fiscalité: Comme pour les produits financiers, les revenus immobiliers sont soumis à la fiscalité. Ne pas être au fait du régime fiscal d’une opération crée un risque pour l’investisseur
  • L’environnement: Il existe là aussi de nombreuses sources d’informations, et des conseils de proches qui chercheront à vous influencer.

La volatilité est-elle synonyme de risque ?

On considère souvent que Volatilité = Risque. C’est à la fois vrai et faux.

C’est faux dans le sens où la volatilité, ce n’est que de la volatilité. C’est-à-dire des prix qui varient fortement à la hausse comme à la baisse. Elle se mesure en calculant l’écart-type à la moyenne. il existe cependant d’autres indicateurs pour mesurer le risque.

Mais c’est vrai dans le sens où si un actif que vous détenez perd 50% de sa valeur, il y a des chances que cela vous mette mal à l’aise (au bas mot). Mais la perte n’est que virtuelle. Si vous ne faites rien et que l’actif remonte de lui-même après un certain temps, la perte potentielle a disparu, le risque ne s’est pas concrétisé.

Intrinsèquement, la volatilité n’est donc pas synonyme de risque.

En revanche, la psychologie des investisseurs dans une période de volatilité constitue un véritable risque. C’est donc la réaction émotionnelle aux pertes virtuelles qui crée un risque : celui d’agir sous le coup d’une décision mal maîtrisée, et d’y laisser ses plumes.

L’exemple type, c’est la panique liée la crise de 2008, lors de laquelle beaucoup d’investisseurs particuliers ont revendu leurs actions ou sont sortis de leur fond au plus gros de la tempête, quand les cours étaient au plus bas.

La douleur émotionnelle de voir leurs pertes virtuelles grossir de jour en jour étaient trop forte. Il leur fallait y mettre fin, quitte à prendre une mauvaise décision et a y laisser beaucoup d’argent. Autant concrétiser une lourde perte plutôt que de rester dans l’inconnu de ce qui allait se passer. C’est un raisonnement stupide mais pourtant assez commun lorsque la charge émotionnelle devient trop forte. Certains d’entre eux ne sont plus jamais revenus sur les marchés financiers.

La volatilité constitue-t-elle donc un risque ? Oui si le niveau de volatilité auquel vous vous exposez peut vous mettre dans une situation émotionnelle inconfortable. Pour répondre à cette question, il vous faut connaître:

  • Le niveau de volatilité historique (sur plusieurs dizaines d’années dans l’idéal) de l’actif dans lequel vous souhaitez investir: son écart-type, et ses mouvements baissiers maximum
  • Votre degré de tolérance face à la volatilité (ce point a été abordé un peu plus haut: « Le risque de sur-estimer son appétence pour le risque »)

Dans l’idéal, la volatilité historique d’un actif ne devrait pas dépasser votre seuil de tolérance face à la volatilité.

Pour vous aider à y voir plus clair, prenons en exemple trois actifs ayant des niveaux de volatilité très différents :

Supposons que nous avons trois portefeuilles différents, composés chacun uniquement de l’un des trois actifs ci-dessus.

Les données suivantes prennent en compte la période 1995-2019 (source :
PortfolioVisualizer
).

ActifRendement annuelÉcart-typePerte maximale
Actions américaines9,83 %14,98 %50,89 %
Actions émergentes6,08 %22,76 %62,7 %
Obligations d’état5,42 %4,66 %4,86 %

En regardant l’écart-type, on constate que les actions émergentes sont bien plus volatiles que les actions américaines, qui sont elles-mêmes bien plus volatiles que les obligations d’état.

La perte maximale historique dépasse les 50% pour les deux classes d’actions. En revanche, le pire mouvement adverse des obligations (-4,86%) n’est pas supérieur à la moyenne déjà très basse (-4,66%) de cet actif très peu volatile.

Ce tableau résume ce à quoi on peut s’attendre pour chaque actif sur une période de 25 ans. Si on prend les actions américaines, on peut s’attendre à subir de temps à autre des pertes de -15% sur notre portefeuille, tout en sachant qu’il est possible qu’une perte puisse atteindre les -50%.

Dans cet exemple, si vous ne pensez pas pouvoir tolérer de perdre la moitié de votre portefeuille, vous ne devriez pas être investi uniquement sur des actions américaines.

La connaissance de la volatilité historique des actifs vous permet de faire des choix d’investissement en cohérence avec votre tolérance face au risque.

Conclusion sur les risques d’investir en bourse

Beaucoup d’investisseurs méconnaissent les risques auxquels ils s’exposent lorsqu’ils commencent à investir en bourse.

Bien souvent, lorsqu’on consulte un courtier ou un assureur, c’est le risque du professionnel qui est défini, et non celui du client.

Connaitre son appétit pour le risque est la meilleure façon de gérer un investissement. C’est en connaissant sa propre jauge d’acceptation du risque que l’on peut orienter convenablement ses décisions d’investissement.

Pour être viable sur le long terme, un investissement devrait être choisi en premier lieu en fonction de son niveau de risque, et ensuite seulement en considérant le rendement potentiel qu’il pourra générer.

Avez-vous déjà envisagé tous ces risques en investissant ? Quel regard portez-vous sur la volatilité d’un actif ?

4 commentaires sur “Investir en bourse – Quels sont les risques ?

  1. Bonjour,

    cet article est passionant et je vous remercie pour la clarté. Votre blog est le seul que j’ai trouvé aussi pédagogique.
    Il y a un point qui reste obscur à mes yeux : Le risque liée à une perte en capital reste fictive tant qu’on ne vend pas l’action concernée. Il ne faut donc pas vendre sous peine de perdre réellement le capital investi.
    Cependant peut-il arriver que l’action disparaisse totalement (entreprise en faillite) et dans ce cas la perte est elle réelle si on n’a pas vendu l’action à temps ?
    Comment savoir à quel moment il convient de vendre ?

    Merci par avance

    Cordialement

  2. Bonjour Maximilien,

    Tout d’abord, merci !

    En effet, le cours d’une action peut tomber à zéro en cas de faillite de l’entreprise, et dans cas, la perte est réelle et définitive. Ce type de situation est cependant rare, mais il n’y a pas vraiment de moyen de l’anticiper. Un exemple connu est celui d’Enron, qui a fait faillite après avoir truqué ses comptes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_Enron

    Les actionnaires ont alors tout perdu, dans ce cas précis.

    Le seul moyen d’éviter ce type de risque est d’investir dans des centaines voire des milliers d’actions, via des ETF qui suivent des indices boursiers. Le risque qu’une faillite survienne quelque part est alors noyé dans la masse des actions.

    La diversification protège alors efficacement le capital contre ce type de risque, mais pas contre les baisses périodiques du marché, qui elles sont naturelles et inévitables.

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