Investir en bourse et Islam

Investir en bourse et Islam

Peut-on investir en bourse lorsque l’on pratique l’islam et que l’on est musulman ?

Les religions, comme les individus, ont toutes un rapport différent à l’argent.

Cet article n’est pas un conseil en investissement, mais plutôt une réflexion sur la manière d’investir en bourse lorsque l’on souhaite se conformer aux principes de sa religion, en l’occurrence ici l’islam.

Investir en bourse quand on est musulman

L’islam a un rapport très tranché avec l’argent, c’est d’ailleurs pour cela que la problématique de l’investissement en bourse se pose pour les musulmans.

Je précise que je ne suis pas musulman. Je me suis donc renseigné sur la position de l’Islam vis-à-vis de la bourse et de l’investissement. Cependant, n’étant pas spécialiste de l’islam, et je ne peux pas prétendre à l’exhaustivité dans les informations présentées dans cet article.

Néanmoins, si vous êtes musulman et souhaitez investir selon vos valeurs idéologiques, cet article pourra nourrir votre réflexion.

Comment investir en bourse en étant musulman ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord parler de la charia.

La charia est ainsi une sorte de code de conduite islamique, qui fixe aux musulmans un ensemble de règles, interdits ou sanctions. (…) Elle régit l’ensemble des droits et des devoirs tant individuels que collectifs des musulmans.

www.caminteresse.fr

La charia est tirée du Coran, et est soumise à interprétation car:

Sur les 6300 versets que compte le Coran, seuls 80 sont assez précis pour fonder des règles pratiques.

www.caminteresse.fr

Ainsi, la charia est appliquée différemment selon les sociétés musulmanes.

Mais quel est le rapport entre la charia et la bourse ?

Depuis quelques décennies, on assiste à l’émergence d’une finance islamique, conforme à la charia.

La finance islamique repose sur cinq principes, qui se décomposent en trois interdictions et en deux obligations.

Les trois interdictions sont:

  • L’interdiction des intérêts (usure), la « riba »
  • L’interdiction d’investir dans certains secteurs jugés illicites, ou « haram »
  • L’interdiction de la spéculation, ou « maisir »

Les deux derniers principes sont des obligations:

  • L’obligation de partage des pertes et profits
  • L’obligation d’investir dans des actifs tangibles

Le respect de la charia exclue les investissements dans les jeux de hasard, l’alcool, le tabac, les armes, les produits à base de porc, ou encore le divertissement et les contenus pour adulte. Ces secteurs sont jugés illicites car contraires aux valeurs de l’islam.

À première vu, ces règles sont assez proches des valeurs portées par l’investissement socialement responsable (à la différence du porc peut-être). La finance islamique est donc une des formes de la finance éthique.

La charia interdit également la rémunération sous la forme d’intérêt (riba), considérée comme une rémunération abusive.

Ainsi, les obligations, qui sont des prêts avec intérêts, ne sont pas conformes avec la finance islamique. Un équivalent compatible avec la charia existe pourtant : le sukuk. Cependant, il reste assez difficile d’en trouver sur le marché européen.

De plus, déposer son argent sur un compte bancaire traditionnel pose aussi problème, car les banques traditionnelles ne conservent pas l’argent de leurs clients dans leurs coffres : elles le font circuler et elles le prêtent, contre intérêt.

Sur ce point, il existe en France des banques conformes à la charia, qui permettent notamment l’accès à une forme de crédit conforme avec la finance islamique.

L’absence d’intérêt fait qu’il est également impossible d’être à découvert, et donc de payer des agios.

De manière générale, les banques islamiques ne créent pas de monnaie, elles sont donc considérées comme déflationnistes.

Par ailleurs, les principes de non-spéculation et d’investissement adossé à des actifs tangibles interdit les produits dérivés, même si des versions conformes à la Charia ont vu le jour avec « l’urbun ». Ces principes posent aussi la question suivante : quid des cryptomonnaies ?

Y a-t-il des fonds d’investissement qui respectent les cinq principes de la finance islamique ? Absolument, et nous allons nous intéresser aux meilleurs d’entre eux: les fonds indiciels islamiques.

Les fonds indiciels islamiques

Les fonds indiciels sont des fonds d’investissement qui répliquent de manière automatique l’évolution de l’ensemble d’un marché (marché européen, américain, mondial, etc).

Les fonds indiciels islamiques vont donc reproduire l’ensemble d’un marché, tout en excluant les entreprises jugées illicites (car liées au porc, aux armes, à l’alcool, etc).

Ces fonds respectent les principes de la finance islamique, ce qui veut dire que les entreprises qui ne les respectent pas sont exclues de l’indice.

Voici un exemple de fonds indiciels islamique : le iShares MSCI World Islamic ETF (ISWD).

Concrètement, lorsqu’on regarde la composition de l’indice MSCI World Islamic Index, on se rend compte que la plupart des plus grandes entreprises au monde en sont exclues : Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, JPMorgan, Google, Visa… en raison de certaines activités non conformes avec la finance islamique.

On remarque d’ailleurs que les entreprises exclues sont souvent liées à la finance (JP Morgan) ou à la technologie (Google).

En revanche, des entreprises comme Nestlé et Intel font partie de l’indice islamique, qui fait d’ailleurs la part belle au secteur de la santé :

Top 10 des entreprises constituant le MSCI World Islamic Index
Top 10 des entreprises constituant le MSCI World Islamic Index (source : https://www.msci.com/)

Il est possible d’investir dans un fonds indiciel islamique depuis un CTO (Comptes Titre Ordinaire).

En revanche, les assurances vies et le PEA ne donnent pas encore accès à ces fonds, à ma connaissance. Il faudra donc forcément passer par un CTO pour investir en conformité avec l’Islam.

Quelle performance attendre des fonds indiciels islamiques ?

La performance des fonds indiciels islamiques est très similaire à celle des indices de référence, comme on peut le voir avec le MSCI World Islamic Index :

Performance de l'indice islamique MSCI World Islamic
Performance de l’indice islamique MSCI World Islamic (source : https://www.msci.com/)

On peut cependant remarquer que l’indice islamique a mieux résisté à la crise de 2008 que le MSCI World, probablement grâce à son absence d’exposition aux entreprises financières, qui ont énormément souffert lors de cette crise.

Que vous investissiez dans des fonds islamiques ou pas ne vous dispense pas d’appliquer les principes essentiels de l’investissement en bourse :

  • Limitez vos frais au maximum, par exemple en investissant dans des fonds indiciels à faible coût.
  • Diversifier vos investissements (dans limite des actifs qui sont reconnus comme licites par la finance islamique) pour équilibrer votre portefeuille.

Comment investir en bourse en conformité avec l’Islam ?

Vous pourriez vous dire: « C’est simple, il suffit d’investir uniquement dans des actions conformes ou dans des fonds indiciels islamiques. » Alors oui, et non.

Oui car dans l’absolu, vous pouvez tout à fait investir uniquement dans un fonds islamique. Pour ce qui est d’investir dans des actions en direct, cela me parait compliqué, car s’il est possible d’éviter les secteurs illicites, les sociétés ne doivent pas dépasser un taux d’endettement de 30% pour être considérées comme licites.

Or les taux d’endettement évoluent avec le temps, ce qui complique fortement la gestion d’un portefeuille d’actions individuelles conformes à la charia. Il me parait donc plus simple de se tourner vers les fonds indiciels islamiques, qui sont supervisés par un « Sharia board« , et qui font le tri entre actions licites et illicites en amont.

Cependant, en investissant uniquement dans des actions, vous risquez de subir de plein fouet les baisses du marché et les crises économiques.

Vous verrez probablement votre portefeuille perdre 50% de sa valeur lors de la prochaine crise. Il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas revendre à ce moment-là.

L’alternative consiste à construire un portefeuille équilibré, avec notamment des obligations, pour contrer la volatilité des actions.

Le problème, c’est que les obligations ne sont pas conformes à la finance islamique (elles distribuent une rémunération sous la forme d’un intérêt : le coupon).

Le Portefeuille Permanent est un modèle de portefeuille équilibré qui est réparti en quatre classes d’actifs :

  • 25% d’actions
  • 25% d’obligations
  • 25% d’or
  • 25% de cash
Portefeuille permanent - Harry Browne

Concrètement, 50% de ce portefeuille n’est pas compatible avec les principes de la finance islamique, puisqu’aux obligations s’ajoute le cash, qui prend souvent la forme d’un fonds monétaire qui contient des obligations. De son côté l’or fait partie des actifs licites (y compris les ETF sur l’or adossés à un stock d’or physique).

Sans le cash et les obligations, un portefeuille constitué uniquement d’or et d’actions sera relativement volatil (en cas de crise, il sera fortement secoué).

Il est possible de réduire un peu cette volatilité en investissant dans plusieurs fonds indiciels islamiques de différentes régions (Europe, États-Unis, pays émergents).

Lorsqu’une crise qui impacte l’ensemble de l’économie mondiale survient, toutes les zones géographiques sont concernées. La présence de l’or va parfois atténuer la volatilité, mais pas aussi efficacement qu’en introduisant des obligations.

On commence à trouver des sukuks (équivalents des obligations) dans plusieurs pays étrangers, et le développement de la finance islamique porte à croire qu’ils finiront par devenir accessibles un jour ou l’autre sur le marché français.

Alors comment faire pour investir en conformité avec la charia tout en ayant un portefeuille équilibré ?

Construire un portefeuille équilibré conforme à la charia ?

Ce n’est pas si simple, mais nous pouvons explorer quelques pistes.

1. Investir avec un portefeuille moins équilibré, mais avec un vrai mental d’investisseur

Cette première solution consiste simplement à se dire: « OK, je ne peux pas investir dans des obligations qui vont me protéger lors des crises, eh bien tant pis, j’investis quand même ! »

Comment faire pour limiter la volatilité d’un portefeuille sans obligations ?

Il est d’abord possible de diversifier au maximum la partie en actions du portefeuille en adoptant une exposition géographique la plus large possible.

Ce premier niveau de diversification est cependant insuffisant pour résister aux crises qui surviennent à l’échelle mondiale, mais cela reste toujours bien mieux que de n’avoir aucune diversification.

Sans les obligations, une version adaptée du Portefeuille Permanent aux principes de la finance islamique pourrait ressembler à ceci :

  • 75% d’actions diversifiées
  • 25% d’or
Portefeuille Permanent adapté finance islamique

Cette version adaptée à la finance islamique du Portefeuille Permanent est-elle permanente ? Autrement dit, aura-t-elle la même stabilité face aux crises ? Rien n’est moins sûr, car sans cash ni obligations, ce portefeuille, bien qu’il soit fait pour croître à long terme, va fortement baisser lors des crises.

Clairement, l’absence des obligations va se faire sentir au niveau de la stabilité du portefeuille.

Lorsqu’un crise se produira, l’important sera tout simplement de ne pas revendre, sachant que le marché finira par rebondir. Au contraire, il sera alors judicieux d’acheter car les actifs seront à vendre à prix soldé.

Cependant, cela peut rester difficile psychologiquement de voir son portefeuille baisser. Il est alors utile de bien comprendre la nature cyclique de l’économie et du marché.

Les corrections (une fois par an en moyenne) comme les crises (tous les 10/15 ans) sont normales, et elles ne durent jamais éternellement. Elles font partie de l’évolution naturelle du marché, de la même manière que l’hiver fait partie des saisons: il ne dure pas éternellement, et le printemps suit toujours.

Les corrections, comme les crises, sont même bénéfiques : elles permettent de purger l’économie de ses excès (bulles spéculatives et excès de cupidité des acteurs financiers), de faire disparaître les entreprises qui n’ont plus leur place dans l’économie, et de faire de la place à de nouvelles entreprises, plus innovantes.

C’est comme cela que l’économie fonctionne dans notre modèle capitaliste.

En ayant un portefeuille qui va subir les crises, autant accompagner pleinement le mouvement en considérant les crises comme des opportunités d’acheter des actifs pour moins cher que d’habitude.

Lorsque le marché remontera, vous posséderez plus d’actifs (car achetés en solde), et vous pourrez bénéficier encore davantage de la hausse en cours.

C’est seulement lorsque l’on s’approche de l’âge de la retraite qu’il faudra penser à adopter un modèle plus stable car on craint alors beaucoup plus les crises.

Comme il ne sera alors pas possible de stabiliser le portefeuille avec des obligations, il existe une alternative : convertir son portefeuille d’investissement en rente viagère fixe, pour s’assurer un revenu à vie.

Il est aussi possible d’envisager que d’ici quelques années/décennies, la finance islamique sera suffisamment développée pour offrir une large gamme de produits, donc certains pourront assurer une meilleure stabilité de portefeuille que l’or et les actions.

En revanche, si vous ne supportez pas l’idée de voir votre portefeuille chuter lors des crises (c’est le cas pour la plupart des gens – y compris moi, qui ont une aversion au risque assez élevée), alors y-a-t-il des alternatives ?

2. Le market timing

Le market timing consiste à investir dans le marché lorsque celui-ci est en croissance, et à retirer ses positions quand un retournement de marché est en cours.

L’intérêt du market timing est double :

  • Éviter la plus grande partie des crises/corrections
  • Profiter de la hausse du marché pendant les bonnes périodes

Comment fonctionne le market timing ? La plupart du temps, le market timing est basé sur l’indicateur de la moyenne mobile à un an ou à 200 jours.

Concrètement, on va comparer les cours actuels du marché avec ceux d’une année en arrière.

Si la différence est positive, alors le marché est en croissance, et on investi dans les actions. Si la différence est négative, alors le marché est en baisse, et on revend ses actions pour acheter des obligations.

Dans le cadre de la finance islamique, on ne va bien entendu pas investir dans les obligations lorsque le marché sera en baisse. On pourra alors simplement revendre ses actions et conserver l’argent sur le compte cash/espèces de son courtier.

Cela suppose d’ailleurs de passer par un courtier conforme avec la finance islamique.

Le market timing est donc une solution alternative : investir dans des fonds indiciels en actions islamiques, que l’on revend lorsqu’une correction de marché se présente.

Une stratégie de market timing a l’avantage d’être moins volatile que le marché des actions dans son ensemble. Cependant, multiplier les opérations augmente les frais du portefeuille, et pose le problème de la fiscalité.

Sur CTO et en dehors du PEA (pour lequel les fonds indiciels islamiques ne sont pas éligibles), les plus-values concrétisées seront imposées, et risquent de diminuer le rendement du portefeuille.

Séduisant dans l’absolu, le market timing adapté à la finance islamique reste donc difficile à mettre en pratique de manière efficiente.

Conclusion : islam et investissement en bourse

Investir de manière conforme à la charia et aux principes de la finance prônée par l’islam n’est pas si compliqué.

L’existence des ETF islamiques montre qu’il est possible d’investir en bourse lorsque l’on est musulman, tout en étant certain de respecter les principes de la finance islamique.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la finance islamique, je vous laisse écouter cette excellente émission de France Culture, en podcast :

Elle passe en revue tous les mécanismes appliqués par la finance islamique pour rendre accessible les services économiques: moudaraba, mourabaha, sukuk (soukouk)…

18 commentaires sur “Investir en bourse et Islam

  1. Bravo pour cet article ! Les conseils en matière de placements boursiers en finance islamique sont très rares! La difficulté pour le citoyen lambda est déjà de comprendre le monde de la bourse en général (placements, fiscalité, fonctionnement pea compte titre…) mais aussi la conformité charia des titres envisagés (qui a donné l’accredition ?quel charia board…) A suivre ! Si vous proposiez des articles sur des titres bousiers charia compatibles accessibles facilement au grand public ça serait super !

    1. C’est vrai qu’on trouve peu d’informations sur la finance islamique, et qu’il faut en effet au préalable comprendre la bourse.
      Autrement, je ne donne pas de conseil boursier sur des titres en particulier, qu’ils soient charia compatibles ou non. Cela s’apparenterait à de la spéculation, qui est à l’opposé de l’approche de la bourse présentée ici, davantage axée sur l’investissement.

    1. Bonjour,
      À priori ce n’est pas un secteur prohibé. À noter que le Sharia board qui valide les indices islamiques retient un taux d’endettement de 30% maximum pour qu’une action soit considérée comme halal.

  2. Bonjour, merci pour votre article qui est excellent. J’aimerais savoir si vous avez une liste des meilleurs etf islamique.

    1. Bonjour, il y a actuellement très peu d’ETF islamiques, donc difficile de faire un classement des meilleurs. A ma connaissance, seul iShares propose des grands indices d’actions Sharia-compliant. HANetf propose de son côté un ETF actif, plus cher et potentiellement moins intéressant en termes de performance à long terme.

  3. Bonjour, il y a une chose que je ne comprends pas avec les etf.
    Je vais prendre l’exemple du « iShares MSCI World Islamic UCITS ETF », il s’agit d’un etf physique, je suis donc normalement supposer être le propriétaire des 300 titres (actions) qui sont repris dans l’être. La chose que je ne comprends pas, c’est comment je peux être propriétaire de 300 actions en payant seulement 42 USD (valeur actuelle de l’EDF) alors que l’action j&j qui est repris dans l’etf coûte a elle seule 164 USD. Comment c’est possible ? Ça Va dire qu’on est seulement prioritaire d’une fraction de l’action et non pas l’entièreté de l’action j&j

    J’ai également une autre question, est ce que vous trouvez que les frais sont élevés, les frais s’élève a 0,60 pour le World et 0,85 pour le EM
    Merci d’avance, j’ai vraiment besoin d’une réponse

    1. Bonjour Rachid,

      Quand vous investissez dans un indice, via un ETF, vous n’êtes pas propriétaire des actions contenues dans l’indice, mais seulement de l’ETF. Vous avez X parts de cet ETF qui vaut 42$ à l’instant T. Mais vous ne possédez directement aucune action, même si vous investissez de manière indirecte dans les actions contenues dans l’ETF.

      Concernant les frais, les ETF sont les fonds qui ont les frais les plus bas. C’est en partie pour ça qu’ils surpassent la quasi-totalité des fonds actifs. L’ISWD et l’ISWE ont en effet des frais supérieurs à la moyenne des ETF, mais bien inférieurs aux autres fonds actifs. Il y a assez peu de choix parmi les ETF islamiques, mais c’est encore un petit marché, faiblement capitalisé. Cela dit, leurs frais sont amenés à baisser, à mesure que la finance islamique prendra de l’ampleur, et quand d’autres émetteurs proposeront des ETF islamiques.

  4. Bonjour Voilà je voudrais connaître la méthodologie de chercher si une action est halal ou non ?sinon est ce qu’il ya une instance musulmane au Canada pour nous guider? Est ce que l’action argent métal précieux PSLV Toronto est halal?

    1. Bonjour,
      Pour les actions individuelles, vous pouvez vous baser sur la méthodologie du Shariah Board qui participe à l’élaboration des indices islamiques, notamment chez MSCI. Je ne connais pas d’instance musulmane au Canada. Pour ce qui est des métaux précieux, l’une des règles (outres les principes et interdictions de la finance islamique) est que l’actif soit adossé à un stock physique.

  5. Bonjour,
    Quel courtier utilisez-vous ? Après ouverture de mon compte boursorama il n’est pas possible pour moi d’avoir une part dans cet ETF.

    1. Bonjour, on trouve rarement ce type de fonds auprès des courtiers-banques françaises. Il vaut mieux se diriger vers un courtier dont c’est le cœur de métier (qui n’est pas une banque), comme Degiro, IB…

  6. Bonjour,
    Je vous remercie pour cet article de qualité.

    Ce qui m’amène à vous poser une question.
    Nous avons l’opportunité d’investir et acheter des actions  dans une entreprise qui achète un bien immobilier qui sera mis en location. 

    Nous venons d’apprendre qu’ils n’ont pas réussi à reunir l’intégralité des fonds prévus grâce aux investisseurs donc ils ont prévu d’avoir recours à un prêt bancaire à hauteur de 30%.

    Peut-on quand-même faire parti de ce projet d’entreprise sachant que c’est l’entreprise qui sera endettée à  moins de 30% comme vous l’indiquez dans votre article. 

    Je vous remercie pour votre réponse.
    Anissa

    1. Bonjour Anissa,

      Merci. Les règles suivies par les indices boursiers évoquent un endettement max de 30%, ce serait donc peut-être halal, mais difficile d’en être vraiment certain pour un cas spécifique. Il faudrait poser la question à un spécialiste.

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