Dans quoi investir en 2023 ?

Dans quoi investir en 2023

Investir, c’est quoi ?

Avant de se demander dans quoi investir en 2023, posons-nous la question. C’est quoi, investir ?

Le mot « Investir » possède plusieurs sens. Celui qui nous intéresse, c’est investir dans l’attente d’un ROI (en français : Retour sur Investissements), sonnant et trébuchant.

Pour avoir un retour sur investissements, l’objectif est d’investir dans des actifs, qui vont nous rapporter de l’argent.

Ces actifs sont des supports d’investissement. Quels sont-ils ? Comment peut-on y investir ? Quels sont les risques ? Et quel ROI peut-on espérer pour chacun ?

Au préalable, il faut que vous puissiez consacrer une partie de vos revenus à l’investissement. Autrement dit, vous devez avoir de l’argent à investir. Sans argent, point d’investissement (Si vous voulez investir sur vous, c’est de temps dont vous avez besoin).

Entrons maintenant dans le vif du sujet : dans quoi allez-vous investir en 2023 ? Votre investissement pourra prendre différentes formes, car il existe des supports d’investissement aux caractéristiques bien différentes.

1. LES ACTIONS

Définition

Les actions sont des parts d’une entreprise. En achetant une action, vous devenez propriétaire d’une fraction de l’entreprise qui a émis l’action. Chaque action a un prix défini, et ce prix évolue dans le temps, sur le marché des actions (la bourse), et en fonction de l’offre et de la demande.

Si vous possédez un grand nombre d’actions d’une même entreprise, vous pouvez participer au conseil d’administration, qui prend les décisions importantes pour l’entreprise.

La capitalisation boursière d’une société équivaut au nombre d’actions émises, multiplié par le prix d’une action. Apple a par exemple été la première entreprise à dépasser les mille milliards de dollars de capitalisation boursière lors de l’été 2018.

Posséder une action donne potentiellement droit à un intéressement aux résultats de l’entreprise. Concrètement, si l’entreprise a réalisé des bénéfices en fin d’année, elle peut décider d’en consacrer une partie à la rémunération de ses actionnaires. Cette rémunération est appelée dividende.

Investir dans des actions permet d’obtenir à la fois :

  • Un gain en capital lorsque vos actions prennent de la valeur en bourse
  • Une rémunération sous la forme de dividendes

Les actions sont les choses à posséder pour le long terme. La productivité augmentera et les actions grimperont avec elle.

Warren Buffett

Rendement

L’évolution de la valeur des actions peut varier fortement d’une entreprise à l’autre, selon ses résultats et perspectives. Grâce aux indices boursiers, il est possible de se faire une idée de l’évolution globale du marché des actions.

Quelques exemples de marchés boursiers :

  • Le CAC 40 : la bourse de Paris, qui regroupe les 40 plus grosses sociétés françaises cotées en bourse.
  • Le S&P 500 : la bourse de New York, qui regroupe les 500 plus grandes sociétés américaines cotées.
  • Le FTSE 100 : la bourse de Londres, qui regroupes les 100 premières entreprises cotées sur le marché britannique.

Le plus vieil indice boursiers au monde est le Dow Jones (DJIA), un indice américain. Son évolution historique vérifie l’adage selon lequel « la bourse monte à long terme ».

La bourse monte à long terme - Evolution de l'indice Dow Jones

Historiquement, le rendement des actions a été d’environ +10%/an sur les 40 dernières années, sur le marché américain. Le CAC40 affiche également une performance similaire, entre +9% et +10%/an en moyenne depuis sa création en 1987.

La performance des actions est toujours à considérer en réinvestissant les dividendes (gain en capital + dividendes).

Risques

Les actions sont la classe d’actifs qui, historiquement, performe le plus. Mais c’est également une classe d’actifs très volatile.

Depuis le début du 21ème siècle, les marchés des actions sont passés par des crises majeures (bulle Internet en 2001/2002, crise des Subprimes en 2008, crise sanitaire en 2020) qui ont vu les marchés chuter de 30 à 50%.

Si l’on remonte plus loin, lors de la crise de 1929, les actions ont perdu en moyenne 80% de leur valeur.

Investir dans les actions signifie donc accepter une volatilité significative, à des pertes potentielles (mais non permanentes car les cours remontent) jusqu’à -50%, afin de pourvoir s’exposer à un retour sur investissements proche des 10%/an en moyenne.

Comment investir dans les actions ?

Il est possible d’investir dans des actions en ouvrant un Compte Titres (CTO) ou un Plan d’Épargne en Actions (PEA) auprès d’un courtier.

Les investisseurs choisissent leurs actions en s’intéressant à certains ratios boursiers :

  • Le ratio cours / bénéfice (Price/Earning Ratio en anglais ou P/E) correspond au prix de l’action divisé par le bénéfice par action. Le Ratio P/E est souvent considéré comme un indicateur des perspectives de l’entreprises. Un faible ratio P/E est le signe d’une action peu recherchée ou dont le prix est sous-évalué. Un ratio P/E élevé est le signe d’une action très recherchée ou sur-évaluée.
  • Le ratio bénéfice par action / dividende net par action, aussi appelé couverture du dividende. Un ratio de couverture du dividende élevé suggère une entreprise stable et rentable.

Choisir ses actions n’est pas simple. Le livre de référence sur ce sujet est celui de Peter Lynch.

Vous pouvez aussi investir dans des actions grâce aux ETF, qui vous permettent d’investir dans les indices boursiers. Les ETF vous permettent d’investir sans avoir à choisir d’actions individuelles, puisque vous investissez dans l’ensemble du marché.

Les ETF (aussi appelés « trackers ») sont la manière la plus simple d’investir dans des actions, et de profiter tranquillement de leur hausse à long terme.

Ils sont accessibles dans les trois enveloppes fiscales : sur PEA, CTO, mais aussi dans les Assurances Vie.

Pour comprendre l’essentiel sur les ETF, téléchargez Le Guide de l’Investisseur en ETF.

À noter qu’il existe également des actions non cotées (le private equity). Il n’est donc pas possible d’en acheter sur le marché boursier.

2. LES OBLIGATIONS

Définition

Les obligations sont des titres de créance émis par des états, des institutions ou des entreprises afin de se financer. Cela leur permet de financer des projets avec l’argent des investisseurs. L’organisme qui émet des obligations s’engage à les rembourser selon une échéance précise.

Chaque obligation donne droit à une rémunération en échange de l’argent prêté : le coupon. Le coupon constitue les intérêts de la dette, ce que perçoit l’investisseur. Le coupon est un peu l’équivalent du dividende des actions.

Il y a deux grands types d’obligations :

  • Les obligations d’état : émises par les états, elles sont généralement reconnues comme étant stables et sûres (les états font rarement faillite).
  • Les obligations d’entreprises : elles sont émises par des entreprises en recherche de liquidités pour financer leur développement. Elles sont plus risquées.

Les obligations peuvent courir sur une durée plus ou moins longue (de quelques mois jusqu’à plus de 25 ans), à la fin de laquelle l’obligation est remboursée.

Investir dans des obligations permet d’obtenir à la fois :

  • Un gain en capital : les obligations cotées en bourse prennent généralement de la valeur avec le temps.
  • Une rémunération annuelle en intérêts (le coupon).

Rendement

Les obligations sont considérées comme plus sûres que les actions : la performance attendue est donc plus faible. Elles sont derrière les actions en termes de performance historique (environ 2%/an pour les obligations à court terme, et jusqu’à 7%/an pour les obligations à long terme).

En période d’incertitude ou de crise, elles sont considérées comme des valeurs refuge par les investisseurs, qui vendent leurs actions pour acheter des obligations. On parle alors du « Flight to Quality  » , le vol vers la qualité : les investisseurs vendent les actifs risqués pour investir dans des actifs plus sûrs.

flight to quality des actions vers les obligations pendant la crise
Le « Flight to Quality » des actions américaines (en rouge) vers les obligations (en bleu) lors de la crise sanitaire en mars 2020.

Les obligations à long terme sont plus volatiles et affichent souvent un meilleur rendement que les obligations à court terme.

Le taux d’intérêt du coupon varie également selon l’échéance de l’obligation : les obligations à long terme ont souvent un taux d’intérêt supérieur à celles à court terme.

Courbe des taux d'intérêt du Trésor Américain
Source : https://www.treasury.gov

La valeur des obligations varie de manière inversement proportionnelle aux taux d’intérêts définis par les banques centrales :

  • Si les taux d’intérêts montent, la valeur des obligations baisse.
  • Si les taux d’intérêt baissent, la valeur des obligations augmente.

Risques

Le risque principal qui accompagne la souscription d’obligations est la faillite de l’organisme émetteur.

Si l’émetteur est un pays solide économiquement comme l’Allemagne ou les États-Unis, le risque que ces états fassent faillite est extrêmement faible (c’est aussi pour cela que leur coupon est moins rémunérateur). En revanche, les obligations de pays comme la Grèce ou les pays émergents sont plus risquées (elles permettent néanmoins d’obtenir un taux d’intérêt plus intéressant).

De même, les obligations d’entreprises sont considérées comme étant moins solides que les obligations d’État. Pour cette raison, elles offrent généralement un coupon plus élevé. Il est possible d’évaluer leur risque de défaut en consultant la note donnée par les agences de notation.

Ainsi, les obligations notées AAA sont considérées comme plus sûres que celles notées B ou C.

Les périodes de forte inflation sont également moins favorables aux obligations.

Comment investir dans les obligations ?

Il y a plusieurs manières d’investir dans des obligations :

  • Directement auprès de l’organisme émetteur, qu’il soit public ou privé (exemple : crowdfunding).
  • Sur les marchés financiers, via des fonds ou ETF obligataires, composés d’un panier d’obligations, depuis un Compte Titres ou une Assurance Vie.

Par ailleurs, les fonds en euros des assurances vie sont très majoritairement constitués d’obligations. Avoir un fond en euros revient donc à investir indirectement dans des obligations.

Cependant, une partie du rendement des fonds en euros est conservé par l’assureur. Il est donc plus rémunérateur d’investir dans des obligations que dans un fonds en euros.

Pour explorer un peu plus le sujet, vous pouvez lire mon article sur le rôle des obligations dans un portefeuille.

3. LES MATIÈRES PREMIÈRES

Définition

Les matières premières englobent tout ce qui est métaux précieux (or, argent, palladium, nickel…), denrées agricoles (maïs, cacao, soja…) et ressources énergétiques (gaz naturel, pétrole…).

Les matières premières sont très sensibles aux tensions géopolitiques (énergie, agriculture) et au stress économique (métaux).

L’or est à part car, parmi les matières premières, c’est la seule valeur refuge. Les investisseurs aiment avoir une part d’or dans leur portefeuille, car il les protège à la fois contre l’inflation, d’une dévaluation monétaire et des crises économiques et systémiques.

La valeur de l’or est ancrée dans les civilisations humaines depuis plusieurs centaines voir milliers d’années. Dans un scénario catastrophe, si la monnaie devait disparaître, l’or prendrait probablement sa place. L’argent (métal) viendrait sans doute ensuite.

Pour cette raison, l’or est sans doute la matière première la plus intéressante à avoir en portefeuille.

Rendement

Depuis la fin de la convertibilité du dollar en or en 1971, l’or fluctue autour des 7% par an en moyenne. Cependant, l’or évolue selon des cycles longs :

  • De 1972 à 1980, l’or est passé de 35 $ à 600 $ l’once, avant de redescendre se stabiliser autour des 300 $, jusqu’en 2002.
  • De 2002 à 2012, un nouveau cycle haussier l’a emmené jusqu’à 1 700 $, avant de redescendre se stabiliser au tour de 1 200 $.
  • Depuis 2019, l’or est à nouveau dans un cycle haussier, et a atteint son sommet historique à 1 900 $ en juillet 2020.
Evolution du prix de l'or en dollars
Source : https://www.macrotrends.net/

Concernant les autres matières premières, leur rendement varie individuellement, selon la demande mondiale et les tensions géopolitiques, et souvent avec une volatilité importante. Pour cette raison, il peut être intéressant d’investir dans un panier de matières premières, afin de lisser un peu leur volatilité.

Par ailleurs, les matières premières ne sont pas créatrices de richesses (comme les entreprises) et ne distribuent pas d’intérêts (comme les obligations). Ce ne sont donc pas des actifs qui feront la performance d’un portefeuille d’investissement à long terme.

En revanche, leur grande volatilité peut permettre à un investisseur de protéger son capital en cas de choc géopolitique, ou de crise mondiale. L’or a grimpé en flèche pendant les deux chocs pétroliers, puis dans les années 2000, qui ont connu deux grandes crises économiques.

Risques

Les matières premières sont très volatiles, bien plus que les actions. Toute crise ou tension géopolitique relative à l’énergie ou aux denrées agricoles peut entraîner une grande variation des prix. De même, une période de prospérité pourra voir les matières premières comme l’or chuter.

La grande volatilité de l’or et des matières premières fait qu’il n’est pas nécessaire d’en avoir une portion importante pour équilibrer son portefeuille.

Comment investir dans les matières premières ?

Il est possible d’en posséder physiquement. Par exemple, vous pouvez acheter de l’or pour le garder chez vous ou dans le coffre d’une banque spécialisée. Plusieurs sociétés proposent l’achat et/ou le stockage d’or et d’argent (Global Silver, Au Coffre, des sociétés proposent ce genre de prestations).

Il est également possible d’investir dans des fonds reproduisant le cours de l’or (les ETF or), des sociétés minières, des certificats or (l’or papier) ou encore dans un panel de matières premières (or, argent, zinc, pétrole…) afin d’obtenir une plus grande diversification (ETF matières premières).

En dehors de l’or et de l’argent, les matières premières sont plus difficiles à posséder physiquement :

  • Elles peuvent être impossibles à stocker pour un particulier (denrées agricoles, énergie).
  • D’autres sont plu rares et plus compliquées à acheter (autres métaux précieux).

Les fonds et certificat sont alors les moyens les plus simples pour y investir.

4. L’IMMOBILIER

Définition

L’immobilier est probablement la forme d’investissement la plus connue/pratiquée. Il est souvent opposé à la bourse. L’investissement immobilier peut prendre plusieurs formes :

  • La location nue/meublée
  • La location courte durée
  • Les places de parking
  • Les immeubles de rapport
  • Les terrains
  • L’achat/revente
  • Les viagers

Il est aussi possible d’investir dans l’immobilier de manière indirecte (on parle de pierre papier, ou d’immobilier non physique) :

  • Les parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) : l’immobilier non coté
  • Les SIIC (Société d’Investissement Immobilier Cotée) : l’immobilier coté en bourse.
  • Les obligations émises par des promoteurs afin de financer de nouveaux projets : le crowdfunding immobilier.

Rendement

Il y a beaucoup de formes d’investissement en immobilier, les rendements sont donc très variables.

Pour l’immobilier physique, les rendements sont difficiles à généraliser, car ils sont affectés par de multiples facteurs : mode de financement, localisation du bien, nature du projet…

Ainsi, si les appartements ont vu leur prix augmenter de plus de 260% en 20 ans en Île-de-France, le prix des maisons en province a progressé au moins deux fois moins vite (+115%).

Indices des prix des logements anciens en France métropolitaine
Source : Insee, ADSN-BIEN-Notaires du Grand Paris, Notaires de France – Perval

L’évolution moyenne des prix de l’immobilier n’est donc qu’un point de repère très général.

Concernant l’immobilier non physique :

  • L’immobilier coté (les SIIC) affiche des rendements très proches de celui des actions (environ 9%/an) mais avec une volatilité supérieure (comme chaque secteur particulier).
  • Les SCPI affichent généralement un rendement proche de 4 ou 5%, avec l’avantage d’une très faible volatilité, et l’inconvénient d’une liquidité inférieure.
  • Le crowdfunding immobilier se situe autour de 8-10%/an, hors taux de défaut.

Risques

Il y a autant de risques que de types d’investissement. Pour l’immobilier physique comme pour les SCPI, l’absence de locataires ou des travaux imprévus sont des risques à considérer.

L’immobilier côté est quant à lui directement exposé aux crises immobilières, comme en 2008).

Les obligations immobilières (crowfunding immobilier) supportent le même risque que les autres types d’obligations : celui lié à la solidité de l’organisme émetteur. L’échec du projet immobilier porte un risque de non-remboursement.

Plus globalement, une faible liquidité est un risque commun à toutes les formes d’immobilier (sauf pour l’immobilier coté).

Comment investir dans l’immobilier ?

Pour l’immobilier physique, tout le monde connaît les grandes étapes (recherche d’un bien, accord avec le vendeur, accord de la banque, passage devant le notaire, remise des clés, travaux éventuels, mise en location ou revente).

L’immobilier côté s’achète de la même manière que les actions et ETF, via un courtier, une assurance vie ou un PEA.

Les parts de SCPI peuvent être souscrites directement auprès des SCPI, via un intermédiaire, sur le marché secondaire, ou via une assurance vie.

Quant au crowdfunding immobilier, plusieurs plateformes permettent de mettre en relation les promoteurs en recherche de financement et les investisseurs (Anaxago, Homunity, Koregraf…).

5. LES CRYPTOMONNAIES

Définition

Les cryptomonnaies sont l’actif à la mode, malgré une forte volatilité et plusieurs bulles successives.

Les cryptomonnaies sont des monnaies électroniques décentralisées, basées sur le protocole de la blockchain. Elles sont décentralisées car elles n’appartiennent à aucun état, et ne sont donc pas régulées.

Contrairement aux monnaies nationales, les cryptomonnaies sont déflationnistes. Leur création est de plus en plus difficile (comme une ressource naturelle qui s’épuise), et leur quantité est prévue pour être limitée à un certain nombre.

Inversement, les états peuvent imprimer autant de billets qu’ils le souhaitent pour l’injecter dans l’économie ou résorber une dette. Mais cela participe à créer de l’inflation, et à la dévaluation de la monnaie.

Ainsi, les monnaies étatiques perdent historiquement de la valeur au cours du temps, tandis que les cryptomonnaies seront appelées à en gagner si de plus en plus de monde les utilisent.

À l’heure actuelle, les cryptomonnaies sont essentiellement considérées comme des objets spéculatifs, ayant encore peu de réelle utilité dans la vie quotidienne.

En cas d’adoption massive, et d’un investissement de plus en plus conséquent de la part des institutionnels, leur prix pourrait grimper fortement.

Beaucoup s’accordent pour affirmer que les cryptomonnaies reposent sur une technologie révolutionnaire. La blockchain n’a pas pour seule vocation les échanges monétaires, et elle semble pouvoir révolutionner beaucoup d’autres domaines comme la transmission de biens, la sécurisation des données, ou d’autres domaines moins attendus comme aider les start-ups à lever des fonds.

En décembre 2020, la capitalisation boursière du Bitcoin se chiffre à 350 milliards de dollars. Elle était de seulement 67 milliards de dollars en mars 2019, marquant une progression impressionnante. L’Ethereum est actuellement deuxième, avec une capitalisation de 70 milliards de dollars.

Si le Bitcoin était une valeur du CAC 40, ce serait la plus importante, loin devant LVMH (250 milliards). Quant à l’Ethereum, elle pèse autant qu’Airbus.

Capitalisation boursière des cryptomonnaies Bitcoin et Ethereum par rapport aux actions

Rendement

Le rendement peut évidemment varier fortement entre les cryptomonnaies.

Le Bitcoin affiche un rendement annuel moyen supérieur à 200%/an depuis 2011. Difficile de trouver mieux, mais ce rendement s’accompagne d’une volatilité hors norme.

De son côté, l’Ethereum a progressé de 100 à 150%/an depuis 2016.

Risques

En dix ans, le Bitcoin a déjà connu trois bulles spéculatives, qui ont toutes fini par éclater avec fracas :

  • Juin 2011 à novembre 2011 : -87%
  • Décembre 2013 à janvier 2015 : -83%
  • Décembre 2017 à décembre 2018 : -83%

En guise de comparaison, les actions n’ont connu qu’une seule baisse similaire, en l’espace d’un siècle. C’était entre 1929 et 1932.

Depuis 2011, l’écart-type de la courbe des prix du Bitcoin montre une volatilité 15 fois supérieure à celle des actions, qui font partie des actifs les plus risqués en bourse.

Il est donc difficilement concevable d’en faire un élément central de son panier d’investissements.

Par ailleurs, la création (ou minage) de cryptomonnaies demande de plus en plus d’énergie (voir l’indice de consommation d’électricité du Bitcoin de Cambridge). Au-delà du fait que cela pose un problème environnemental, leur prix est donc sensible à celui de l’énergie.

Comment investir dans les cryptomonnaies ?

Les cryptomonnaies peuvent s’acheter et se vendre via un échangeur (exemple : Coinbase, Binance). Il en existe un certain nombre, avec différentes caractéristiques (nombre de cryptomonnaies listées, devises d’échange proposées…).

Un point important à considérer est la sécurisation des transactions. Il est souvent recommandé de stocker ses cryptomonnaies sur une clé physique non reliée à internet afin de se prémunir contre un piratage éventuel de la plateforme d’échange.

Autre possibilité : investir via des trackers qui suivent le cours des cryptomonnaies, ce qui permet de simplifier le processus d’investissement et d’éviter le problème lié au stockage.

6. LE CROWDFUNDING

Définition

Le Crowdfunding (littéralement : financement -> FUNDING par la foule -> CROWD) est une méthode permettant de faire financer des projets par un grand nombre de personnes. On l’appelle aussi financement participatif.

Ce mode de financement permet de financer un projet sans avoir à passer par les intermédiaires habituels que sont les banques.

Une entreprise peut faire appel au crowdfunding pour financer son développement. Cela lui permet de continuer sa croissance même si les banques refusent de lui prêter de l’argent.

L’émission d’actions permet également de lever des fonds, mais toutes les entreprises n’ont pas cette possibilité. De plus, émettre des actions a pour conséquence d’ouvrir le capital de l’entreprise. Le crowdfunding a donc l’avantage de permettre aux dirigeants de rester pleinement propriétaires de leur entreprise.

L’entreprise émet des obligations qui seront remboursées selon une échéance et un taux d’intérêt déterminés à l’avance.

Le crowdfunding existe aussi pour les projets immobiliers. Les promoteurs qui sont limités dans leurs possibilités d’emprunts bancaires peuvent faire appel au crowdfunding pour boucler leur financement. Comme pour les entreprises, ils émettent des obligations sur une durée suffisante pour permettre au projet de voir le jour. Lorsque le projet est finalisé, le promoteur reverse une partie de ses bénéfices sur la commercialisation des lots aux détenteurs d’obligations.

Le crowdfunding permet également le financement de projets citoyens (par exemple les énergies vertes), ou personnels (prêt à des particuliers).

Rendement

Les rendements varient beaucoup selon la nature du projet.

Le financement d’un projet immobilier peut générer des rendements de 8 à 12%, contre de 6 à 10% pour un prêt à une entreprise, et 5 à 7% pour un projet dans les énergies vertes. Les prêts aux particuliers, sur de courtes durées, dépassent rarement les 3%.

Risques

Les risques liés au crowdfunding sont un éventuel échec du projet financé, qui verrait les investisseurs ne pas récupérer leur mise.

L’organisme qui fait appel au crowdfunding peut alors déposer le bilan avant d’avoir remboursé les détenteurs d’obligations. Les plateformes de crowdfunding font généralement un audit des projets qu’elles proposent afin de limiter les risques au maximum.

Mais cela ne gomme pas totalement l’incertitude du projet financé. La prise en compte du risque de défaut doit être inclus dans tout projet de crowdfunding.

Comment investir dans le crowdfunding ?

Directement auprès de la structure en recherche de financement, ou via une plateforme de crowdfunding qui rassemble plusieurs projets.

7. LES RENTES

Définition

Les rentes permettent de s’assurer un revenu à vie, en échange d’une cotisation mensuelle pendant un certain nombre d’années.

Contrairement aux autres formes d’investissement, la rente permet d’acheter un revenu dont le montant est déterminé à l’avance. La rente varie en fonction de la durée de cotisation et de son montant.

L’avantage principal d’une rente est de supprimer les incertitudes liées aux marchés financiers ou à l’immobilier. Avec les rentes, le revenu perçu est assuré et connu à l’avance.

Les rentes permettent aussi de supprimer l’incertitude de l’espérance de vie. Est-ce qu’un capital construit jusqu’à 65 ans sera suffisant pour s’assurer des revenus jusqu’à la fin de sa vie, sachant qu’il est possible de vivre pendant encore 30 ou 40 ans ? Un capital insuffisant risque de laisser une personne âgée démunie et sans possibilités de générer d’autres revenus.

L’épargne, le capital d’une assurance vie ou d’un PEA peuvent aussi être transformé en rente. Cela peut permettre à l’investisseur de ne plus avoir à s’occuper de ses investissements, pour la tranquillité d’esprit ou par peur de devenir incapable de les gérer. Mais cette tranquillité d’esprit a bien évidemment un coût.

Le viager immobilier est un forme de rente qui permet de toucher un revenu sans avoir cotisé ou converti de l’épargne. En échange, la personne qui perçoit une rente viagère cède sa propriété lors de son décès à un acquéreur qui lui aura versé une rente jusqu’à la fin de sa vie, ou son départ en maison de retraite.

Rendement

Le montant d’une rente (il n’y a pas de rendement !) dépend de la durée de cotisation et de son niveau. Il peut aussi varier en fonction des options proposées (versement de la rente au conjoint après le décès du bénéficiaire).

Concernant un viager immobilier, le rendement de l’investisseur dépend de la période sur laquelle s’étend le versement de la rente au propriétaire, comparé à la valeur de sa propriété.

Risques

Une personne qui perçoit une rente à vie connaît peu de risques possibles. En revanche, ses descendants ou héritiers ne toucherons pas le capital accumulé qui a servi à « acheter » la rente.

Le second risque est lié à la faillite de l’assureur auprès duquel la rente a été souscrite. Normalement, il est prévu que le delta entre les cotisations perçues par l’organisme et le montant des rentes versées soit positif, afin que l’organisme puisse vivre et fonctionner.

Mais le risque zéro n’existe pas. Si l’assureur réinvesti les cotisations de ses futurs rentiers dans des produits financiers dangereux comme l’on fait les banques en 2008 (les Subprimes), il peut se retrouver en manque de liquidité en cas de crise. Il sera alors dans l’impossibilité de verser les rentes prévues.

De façon un peu plus utopique mais pas complètement improbable, si une avancée technologique ou médicale permettait à l’espérance de vie de faire un bond dans les dix prochaines années, les assureurs se verraient contraint de verser des rentes bien plus longtemps qu’initialement prévu.

Dans le cas d’un investissement sur un viager immobilier, si le rentier reste encore longtemps en bonne santé, le risque est de surpayer un bien immobilier. Autre facteur d’incertitude, les prix de l’immobilier peuvent fluctuer entre la mise en place de la rente et le décès du propriétaire.

Comment investir dans une rente ?

Vous pouvez investir dans une rente directement auprès d’une compagnie d’assurance.

8. LES INVESTISSEMENTS ALTERNATIFS

Définition

Il existe de nombreux types d’investissements alternatifs, dans des domaines très différents :

  • Le vin
  • Les objets d’art
  • Les terres agricoles
  • Le bois et les forêts
  • Les plantations (cacao…)
  • Les voitures de collection
  • Les pièces de monnaie
  • Et bien d’autres…

Ces investissements sont plutôt réservés aux spécialistes et aux passionnés. Ils nécessitent une solide connaissance du marché afin d’éviter les erreurs et les fausses bonnes idées.

Ces investissements étant par nature plus risqués, moins liquides et régulés, il est préférable de n’y consacrer qu’une part mineure de son patrimoine investi.

Rendement

Pour les voitures anciennes, le vin, l’art, les pièces de monnaie, il n’y a de rendement qu’à la revente. Tout dépend alors de la prise de valeur de l’investissement, et du nombre d’années de détention.

Concernant les investissements liés à la production forestière ou agricole, le rendement varie selon le cours et la demande de la matière produite, et dépasse rarement les 5 % / an.

Risques

Les risques sont très divers : vol (œuvre d’art, voiture, objet de collection), dégradation dans le temps (vin, œuvre d’art), feux et maladies (forêt et agriculture), pénurie d’acheteurs (vin, art, voitures), perte de valeur suite à une chute de la demande ou à l’émergence d’un concurrent (vin, production agricole).

Souvent, les objets de collection nécessitent un entretien particulier, ou un mode de stockage précis, afin de les préserver des altérations. En cas de revente, l’acheteur cherchera à connaître l’historique de vie du produit.

Comment investir dans des produits alternatifs ?

Directement auprès d’un particulier qui possède l’objet recherché, ou lors d’une vente aux enchères.

Vidéo complémentaire pour comprendre les investissements alternatifs

9. LES LIVRETS D’ÉPARGNE ET LES FONDS EN EUROS

Définition

Ces placements ne sont pas des investissements par définition. Ils n’ont pas pour objectif la constitution d’un capital. Ils permettent d’avoir un placement garanti à 100%, disponible immédiatement, et qui est censé couvrir l’inflation (ce qui est loin d’être toujours le cas).

Ils constituent un support de choix pour l’épargne de précaution, qui se doit d’être immédiatement disponible, et complètement sécurisée.

On retrouve entre autres le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), le Livret d’Épargne Populaire (LEP), mais aussi les comptes bancaires rémunérés…

Les assurances vie proposent des fonds en euros, qui sont en réalité des investissements en obligations, dont une partie du rendement est reversé à l’épargnant sous la forme d’un produit 100% garantie (le fonds en euros).

Rendement

Les taux d’intérêts sont en ce moment très bas (0% ou moins). Le rendement des livrets d’épargne (moins de 1%/an) et autres fonds en euros (moins de 2%/an) est donc au minimum.

Risques

Le principal risque des placements sécurisés est de subir un taux d’inflation supérieur à leur rendement. Dans ce cas, l’argent qui y est placé perd de sa valeur et se déprécie année après année.

Les placements sécurisés ont du mal à compenser l’inflation lorsque :

  • L’inflation est particulièrement élevée (années 70 et 80)
  • Les taux d’intérêts sont trop bas pour compenser une inflation pourtant faible (depuis 4 ou 5 ans)
évolution du taux du Livret A et de l'inflation

Il y a aussi un risque lié à la solidité des banques et institutions financières. Il existe des mécanismes de protection de l’épargne, mais en cas de faillite de l’État, celui-ci pourrait théoriquement réquisitionner l’argent placé sur les livrets d’épargne, au-delà d’un certain montant.

Enfin, toute somme placée sur un livret sécurisé (donc avec un rendement très faible) subit un coût d’opportunité important par rapport à un investissement classique (par exemple, les actions progressent en moyenne de 9%/an).

Ce coût d’opportunité représente la différence de rendement entre l’investissement et le placement sécurisé. Bien entendu, il est fortement conseillé de ne pas investir tout l’argent que l’on possède, et d’en laisser une partie (au moins l’équivalent de 3 à 6 mois de salaire) sur les livrets traditionnels (LA, LDDS, LEP).

Comment investir dans les livrets d’épargne et fonds en euros ?

Les livrets d’épargne s’ouvrent facilement auprès de votre banque. Les fonds en euros peuvent être ouverts via une assurance vie.

10. INVESTIR EN VOUS

Investir en soi est probablement la forme d’investissement à laquelle on pense en dernier, alors qu’elle devrait passer en premier.

La raison en est que vous pouvez perdre de l’argent avec tous les investissements présentés ici (or, immobilier, bourse…). Et pourtant, ce sont de bons investissements !

En fait, ce n’est pas un type d’investissement en particulier qui va vous permettre de faire fructifier votre argent : ce sont les informations et connaissances que vous avez à propos de cet investissement. Elles vous permettront de savoir comment agir selon le type d’investissement.

Vous devez donc connaître et comprendre parfaitement ce dans quoi vous investissez. Vous devez devenir compétent et autonome, et agir en investisseur avisé.

Rendement

Investir sur soi est ce qui vous rapportera les meilleurs bénéfices, tout au long de votre vie. Obtenir de meilleurs rendements, pour un moindre risque, en fait partie.

Cela vous évitera aussi quelques erreurs coûteuses, et vous fera gagner un temps précieux.

Risques

Robert Kiyosaki aime à répéter que « C’est l’investisseur qui présente des risques et non l’investissement ». J’ajouterai que c’est plus précisément l’investisseur qui ne sait pas ce qu’il fait (souvent par manque de connaissances) qui présente des (gros) risques.

Que l’on parle de bourse, d’immobilier ou de cryptomonnaies, ce qui différencie ceux qui gagnent de l’argent de ceux qui en perdent, c’est simplement la connaissance.

Comment investir en soi ?

Les possibilités sont nombreuses. Vous avez deux outils à votre disposition pour vous former :

  • Votre temps : Lisez des articles, regardez des vidéos et écoutez des podcasts sur le type d’investissement qui vous intéresse. Par contre, faites attention à la qualité du contenu que vous consommez.
  • Votre argent : Achetez des livres, une formation, prenez un accompagnement, allez à un séminaire… Je sais que la culture du gratuit est souvent mise en avant aujourd’hui, mais lorsqu’on investit dans une formation, on envoie le message suivant à notre inconscient : « j’ai de la valeur puisque j’investis en moi. »

Dans tous les cas, formez-vous sur un investissement qui raisonne avec vous, qui vous parle. Ne visez pas un investissement uniquement pour le rendement. Il faut que vous sentiez que vous avez quelques atomes crochus avec le type d’investissement que vous allez réaliser.

Autrement, ça risque de ne pas fonctionner (c’est pour cette raison que je n’investis pas dans l’immobilier physique : j’ai assez peu d’affinités avec la pierre).

Les livres sont un bon point de départ pour commencer à investir en soi. Pour vous donner quelques idées, voici ma sélection de livres pour investir.

Pour aller plus loin sur ce point, vous pouvez lire mon article sur l’investissement en soi.

Les principes de base pour investir sereinement en 2023

N’investissez que dans ce que vous comprenez. Autrement, vous allez :

  1. Stresser quand votre investissement se comportera d’une manière que vous n’avez pas anticipé.
  2. Finir par faire des bêtises, ce qui est la conséquence du stress.

Le risque c’est quand vous ne savez pas ce que vous faites.

Warren Buffett

Warren Buffett, par exemple, n’investit pas dans les cryptomonnaies car il pense qu’elles n’ont aucune valeur intrinsèque. Pour lui, étant habitué à établir la valeur réelle d’un investissement, ce ne sont juste que des objets spéculatifs…

Au-delà du rendement et du risque, il est donc important d’avoir de bonnes connaissances et un bon feeling, de se sentir OK sur le fait d’avoir investi son argent à tel endroit.

L’objectif d’un investissement n’est pas de se donner des sueurs froides, de s’inquiéter tous les jours et d’en rêver la nuit.

Un même investissement peut très bien convenir à une personne, mais pas à une autre. Nous avons tous des vies différentes, un âge différent, des objectifs différents à plus ou moins long terme et une psychologie du risque différente.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de cet article : quel que soit ce dans quoi vous allez investir en 2023, investissez en accord avec vous-même, ce qui suppose d’avoir suffisamment creusé la question pour vous sentir serein.

Plus vous avez de connaissances, plus votre vision s’élargit et plus vous pouvez penser à long terme, avec confiance. Vos connaissances vous éviteront d’être affecté par les soubresauts médiatiques, les crises et les effets de mode. Vous orienterez ainsi vos investissements sur le chemin du succès.

6 commentaires sur “Dans quoi investir en 2023 ?

  1. Bonjour Antonin,
    j’ai commencé à investir dans des ETF obligataires, à court et long terme placés dans une assurance vie chez Boursorama. Pour l’instant, elles chutent…
    J’ai lu ton article sur la sélection des ETF et appliqué à priori les conseils.
    Par exemple, j’ai sélectionné l’ETF « Lyxor Euro Government Bond 25+Y (DR) UCITS ETF ».
    Si possible, aurais tu un conseil à me donner ?
    Je sais qu’il faut du temps pour intégrer toutes ces notions…. Et je ne demande qu’à apprendre.
    Merci par avance

    1. Bonjour Maximilien,
      La hausse des taux fait actuellement chuter les obligations. Les obligations à long terme délivrent historiquement un meilleur rendement que celles à court terme, mais elles sont plus sensibles aux variations de taux.
      Autrement, bien que je réponde avec plaisir aux questions générales, je ne peux pas donner de conseils personnalisés sur le blog. Il faudrait a minima que je puisse connaître ton profil d’investisseur, tes objectifs, ton appréciation du risque, ton horizon d’investissement… Ce type de conseil, auquel j’intègre souvent une transmission de connaissances, font partie de mon activité de conseiller financier indépendant. J’en parle sur la page dédiée à mon accompagnement.

  2. Bonjour Antonin,
    un grand merci pour ta réponse qui confirme ce que j’avais compris à travers les articles.
    Effectivement, il t’est difficile de répondre sans plus d’éléments personalisés.

    1. Il est difficile voire hasardeux de conseiller sans connaître une situation dans son ensemble, mais c’est aussi une question de réglementation, tout simplement : le conseil financier est encadré.

      Quoiqu’il en soit, au plaisir de t’aider et de répondre à tes questions !

      1. Bonjour Antonin,
        ton site constitue une vraie mine d’or pour celui qui souhaite apprendre réllement et ne ménage pas ses efforts pour progresser. Aprés, pouvoir bénéficier d’un conseil personalisé nécessite de ta part un travail conséquent et mérite une rémunération adéquate. C’est tout à fait normal.
        Je vais relire tes articles pour en tirer la substantifique moelle et n’hésiterai pas à poser des questions ou à te contacter si le besoin se fait sentir.
        Merci encore pour tout ce travail de pédagogie et d’éclaircissement 😉

        1. Merci pour les compliments, ça fait plaisir. D’autres contenus sont en préparation pour les investisseurs Do-It-Yourself 🙂
          Oui, qui dit conseil personnalisé dit rémunération, car cela permet aussi à la fois un gain de temps et de s’assurer d’avoir des investissements adaptés à son profil et à ses objectifs, souvent moins chargés en frais, et parfois plus performants.
          Entendu, au plaisir alors 🙂

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